Pour faire le point sur le Brexit, l’accord de retrait a été ratifié par les députés le 20 janvier 2020 et a entré en vigueur le 31 janvier 2020. On se situe actuellement dans une phase de transition prévue pour une durée de 11 mois. La conséquence directe du divorce de l’Union européenne et du Royaume-Uni est la cessation de la libre circulation des biens et services, des capitaux ainsi que des personnes. C’est pour cette raison que l’Hexagone et la Grande-Bretagne sont dans une phase de négociation afin d’aboutir à un accord de libre-échange. La crainte des entreprises françaises est fondée. En effet, le risque de gripper l’appareil économique est non négligeable, d’autant plus que le poids de la coopération britannique acquis au fil des années est trop important pour que la France s’en déleste. L’enjeu est énorme. Il s’agit de 31 milliards d’exportations, 3.300 entreprises expatriées, 12 millions de touristes et 165 millions d’euros d’investissement franco-britannique. L’avenir des entreprises nationales s’en verrait menacé si aucun avancement n’est fait d’ici décembre 2020.
Taux d’investissement en baisse en parallèle avec la chute du cours de la Livre sterling
Les conditions des marchés de capitaux ne sont plus aussi attractives qu’avant la rupture avec la Grande-Bretagne. Le fait est que la dépréciation de la Livre sterling est en train de dissuader de plus en plus d’investisseurs. De plus, ces derniers sont obligés de réorganiser leur structure opérationnelle, quitte à s’implanter hors du Royaume-Uni. En effet, l’érection des différentes barrières commerciales se traduit par des coûts supplémentaires dans toute la chaîne d’activités de leur entreprise. Néanmoins, Julien Vautel a laissé entendre que le Brexit pourrait ne pas être aussi néfaste bien que l’incertitude plane au-dessus de toutes les entreprises, même la sienne (Hedios). Lors d’une interview récente, julien vautel a expliqué comment les expatriés français se mettent à épargner davantage en euro et que ceux-ci se lancent dans divers placements de produit. C’est à juste titre que les gammes H séduisent de plus en plus d’investisseurs, notamment pour des raisons de sécurité, surtout en cette période instable.
Nouvelle réglementation défavorable en plusieurs points
Il est indéniable que le secteur financier est le plus touché par le Brexit. Cependant, bien d’autres secteurs sont la cible de modification en termes de législation. Il n’est pas anodin de rappeler que le cadre juridique évolue en fonction de son contexte. Les entreprises françaises se retrouvent confrontées à de nouvelles règles dès l’arrivée de leurs produits au niveau des frontières britanniques. Il en va de même pour le capital humain. De surcroît, les tarifs douaniers, jusqu’alors inexistants entre les pays de l’Union européenne vont gangrener les exportations. La situation de la fiscalité pourrait en pâtir étant donné que les avantages auparavant sont désormais abolis. Toutefois, la plus grande menace demeure l’exposition à une concurrence plus grande de la part des pays partenaires du Royaume-Uni. En outre, le domaine de la propriété intellectuelle est aussi sujet à d’éventuelles complications, plus particulièrement par rapport aux divers contrats commerciaux conclus entre les entreprises françaises et britanniques.
Accès au marché britannique compliqué par la concurrence
La création de barrières commerciales constitue également un frein pour l’accès des entreprises françaises au marché britannique. Cela est d’autant plus vrai pour les PME. Seules les grandes firmes disposent d’une stabilité à l’épreuve du Brexit. Les produits français sont moins prisés par les Anglais et avec une concurrence qui devient rude, il y a de fortes chances que ces PME ne puissent se démarquer. Il pourrait même arriver que les entreprises déjà présentes adoptent un comportement hostile à leur égard, car il s’agira de défendre ses positions sur le marché. En pratique, cela pourrait s’illustrer par l’absorption des startups émergentes ayant des idées innovantes, alors susceptibles de détourner la clientèle. Le seul espoir est que la loi sur la concurrence soit mise à jour.
Quelles solutions envisageables pour venir en aide aux entreprises françaises ?
Quelques sociétés spécialisées dans les finances suggèrent un accompagnement des entreprises françaises. À vrai dire, cela pourrait être une aubaine pour celles-ci, car la stratégie employée repose sur l’analyse des risques éventuels sur le long terme. Il faudra faire appel à des experts dans plusieurs secteurs et déterminer quelles seront les priorités de l’entreprise durant la phase de transition. Entre autres, il y a également les produits structurés, au plus grand plaisir des investisseurs. Un produit structuré est un placement financier vous permettant d’augmenter votre capital tout en réduisant les risques. La clé est de diversifier au mieux ses placements. Les gammes H de la société de julien vautel sont par exemple une solution fiable, car elles offrent une protection de votre capital jusqu’à un certain niveau. Faut-il le rappeler, les placements financiers sont aussi sujets aux fluctuations sur le marché, d’où l’existence de risques. C’est le principe même de l’épargne financière.