Avant de vous lancer dans un projet de végétalisation de votre toiture, vous désirez en savoir un maximum sur ce sujet afin de prendre les bonnes décisions ? Cet article est fait pour vous. Du type de substrat à choisir en passant par la gestion des eaux pluviales et la sélection des végétaux à planter, vous saurez tout sur les toits verts, appelés aussi éco-toits.
1. Quel est l’intérêt d’un toit végétalisé ?
Vous avez peut-être déjà remarqué que certains toits de bâtiments situés en ville se verdissent : c’est parce que l’on a fait en sorte de les végétaliser. Mais à quoi cela sert-il au juste, à part d’un point de vue esthétique ? Ses nombreux avantages peuvent être autant écologiques qu’économiques. Parmi eux, on retiendra qu’une toiture végétalisée apparaît comme étant une solution intéressante pour capter la chaleur. Elle évite à celle-ci de s’accumuler en ville, où le béton est omniprésent et a également un rôle d’isolant thermique. Cette toiture verte permet aussi une meilleure évacuation des eaux pluviales. L’eau ne s’accumule plus au sol puisqu’elle est retenue par ce tapis végétal vivant, qui a besoin de boire.
2. Quels sont les différents types de toits verts ?
Une entreprise peut vous proposer d’installer trois types de toiture verte :- La toiture extensive : elle est la moins onéreuse des trois et permet de recouvrir simplement le toit avec quelques petites plantes ;
- La toiture semi-intensive : elle est le bon compromis entre l’extensive et l’intensive, vous pouvez commencer à vous amuser et à planter des végétaux plus variés ;
- La toiture intensive : onéreuse mais intéressante pour tous les passionnés de nature qui n’ont pas forcément accès à un jardin.
Il est important de retenir que l’État apporte une aide financière aux particuliers et aux entreprises qui souhaitent végétaliser leur toiture. N’hésitez pas à vous renseigner davantage à ce sujet si c’est un projet que vous envisagez.
3. Quelles plantes choisir pour un toit végétal ?
Sachez que pour la végétalisation d’une toiture, il ne suffit pas de choisir quel type de plante l’on aimerait voir pousser. En fonction du type de toiture verte déterminé, certains végétaux sont alors recommandés. Pour une toiture verte intensive, il y a peu de plantes déconseillées. C’est la solution qui offre le plus de liberté en termes d’aménagement de végétaux. Arbres, plantes vivaces, jardin potager, tout est permis. Pour une toiture verte semi-intensive, la couche de substrat est encore relativement haute donc il est possible de planter des petits arbustes et des fleurs. Enfin, pour la toiture végétale extensive, le substrat est léger. Seules quelques petites plantes avec un faible système racinaire ou des plantes rampantes seront cultivées.
4. Comment construire une toiture végétale ?
L’installation d’une toiture végétale vous tente ? Si vous avez l’âme d’un bricoleur, il est tout à fait possible de vous lancer vous-même dans ces travaux. Il existe de nombreuses ressources sur Internet qui vous permettent de suivre pas à pas les étapes de sa construction. En revanche, la difficulté de la tâche sera supérieure si vous comptez aménager un toit en pente. Vous pouvez également vous en remettre à une entreprise spécialisée dans la végétalisation des toitures. En fonction de toutes les caractéristiques de votre toit, telles que la taille de la surface ou le degré d’inclinaison de celui-ci, elle vous proposera un devis sur-mesure et pourra vous conseiller par rapport à vos envies.
5. Comment entretenir un toit végétal ?
Comment s’occuper de ce jardin suspendu une fois qu’il a été posé ? Cela va sans dire que ce toit d’un autre genre a besoin d’attention, au risque de voir mourir tous les végétaux qui auront été plantés. Ainsi, le but est de s’en occuper de façon régulière, afin que la couverture végétale soit durable et passe les saisons. Si vous craignez ne pas avoir le temps de vous en occuper, les entreprises qui végétalisent les toitures proposent souvent des contrats d’entretien. Selon le type de toiture choisie, l’entreprise devra venir l’entretenir plusieurs fois par an (c’est notamment le cas pour la végétalisation intensive). Cela permet également de vérifier l’étanchéité du dispositif.